Mandela et l’Algérie : cinq mensonges et une révélation.

Les fausses infos concernant « l’étape algérienne » de Mandela.

Depuis l’annonce du décès de Nelson Mandela, il y a profusion d’articles pour le moins chauvins autour de la relation du leader sud-africain anti-apartheid avec l’Algérie. Avec des erreurs multiples et des mensonges fréquents sur plusieurs points. Ce blog décortique ici cinq points parmi d’autres et éclaire ce qui semble être l’apport essentiel de la révolution algérienne au combat de l’héros décédé.

Mandela-fake-passport

Légende: Copie du passeport éthiopien avec lequel Nelson Mandela a voyagé en 1962. Sous la fausse identité de David Motsamayi. 

1. Faux : Mandela a été reçu en Algérie en 1960 ou 1961.
Vrai : Mandela a été reçu par les militants algériens au Maroc en 1962.

Un exemple parmi d’autres. Ici l’agence officielle APS se trompe d’une année sur la date de sa visite :

« Lors de sa visite au Maroc en 1961, Mandela passa « plusieurs jours » avec le représentant du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), le docteur Chawki Mostefai, qui l’a initié aux différentes étapes de la Révolution algérienne.
Mandela a été ensuite convié à Oujda où il a rendu visite à une unité combattante de l’Armée de libération nationale (ALN) sur le front. (..)
Deux jours plus tard, Mandela a été invité à assister à un défilé militaire en l’honneur de l’ancien président Ahmed Ben Bella, à sa libération de prison. »

Chronologie inexacte. Ben Bella n’a pas été libéré en 1961! Comme indiqué dans l’article Mandela l’Algérien, la visite de Mandela à Oujda a eu lieu en mars 1962. Et Ahmed Ben Bella a été libéré qu’après la signature des accords d’Evian du 18 mars 1962, de là vient la photo historique des cinq dirigeants du FLN en compagnie de l’état-major de Boumediène à Oujda. Alors bourde de l’APS ou mensonge afin d’omettre le bras de fer entre le GPRA et un Ben Bella soutenu par l’état-major ?

2. Faux : Mandela a fait plusieurs visites secrètes en Algérie. Il avait un passeport algérien.
Vrai: Mandela a fait une unique visite au FLN-ALN du Maroc. Il avait un passeport éthiopien.

En réalité, la première visite du leader anti-apartheid sur le sol algérien a eu lieu en mai 1990. C’était après sa libération et c’était officiel. Avant cela, il y avait eu la seule visite de mars-avril 1962 dans les camps algériens au Maroc. C’était là son unique séjour chez les algériens avant sa longue incarcération.

Revenons aux documents historiques qui retracent son parcours. En juin 1961, face à la répression des forces apartheid, les militants de l’African National Congress (ANC) vont passer à la lutte armée avec la création d’une branche militaire clandestine appelée Umkhonto weSizwe (Fer de lance de la nation). Voici ce que dit le site de la fondation Nelson Mandela :

« Le 11 janvier 1962, sous le nom d’emprunt de David Motsamayi, Nelson Mandela quitte l’Afrique du Sud secrètement. Il fait une tournée africaine et visite l’Angleterre pour avoir du soutien pour la lutte armée. Il a reçu une formation militaire au Maroc (dans les camps de l’ALN) et en Ethiopie, puis revient en Afrique du Sud en juillet 1962. Il fut arrêté à un barrage de police à l’extérieur de Howick le 5 août alors qu’il revenait du KwaZulu-Natal où il s’est entretenu avec le président en chef de l’ANC Albert Luthuli à propos de son voyage. »

Entre le mois d’avril 1962 et juillet 1962, Mandela revenait vers l’Afrique du Sud en passant par d’autres pays. Ainsi, il était au Mali en avril 1962. Il a séjourné au Grand Hotel de Bamako. Le Pan-Africaniste Modibo Keita lui promet l’aide de l’état malien. Une certitude, Madiba n’a pas assisté à la crise de l’été 62 lors de l’indépendance algérienne. Il n’avait jamais mis les pieds sur le sol algérien avant 1990. Et pour cause, il a été emprisonné pendant 27 ans et demi. Du 5 août 1962 jusqu’au 11 février 1990!

3. Faux : Après sa libération, sa première visite à l’étranger était en Algérie.
Vrai : Il avait visité au moins deux autres pays avant l’Algérie.

Le 11 février 1990, Mandela est libéré. Il s’ensuit une période de transition de quatre ans avant les élections présidentielles. Le gouvernement sud-africain de FW de Klerk et le mouvement ANC vont négocier dans une période troublée. C’est dans ce contexte que la première visite de Mandela à l’étranger a lieu 27 février 1990. Il rencontre les dirigeants de l’ANC à Lusaka en Zambie.

Puis le 9 mai 1990, l’ex-plus ancien prisonnier politique au monde entame une tournée africaine dans six pays. Il arrive en Algérie le mercredi 16 mai 1990, une semaine après le début de son périple. Son étape précédente était au Nigéria.

4. Faux : l’Algérie est sa deuxième patrie, son pays d’adoption.
Vrai : il a été soutenu par beaucoup de pays africains.

Nous rentrons là dans le domaine de la récupération politique et du chauvinisme aveugle. Dans son message de condoléances, le président Bouteflika dit que l’Algérie est « la seconde patrie » de Mandela. D’autres journaux disent que c’est son pays d’adoption. N’est-ce pas là une exagération douteuse ? Combien d’années alors le célèbre militant a-t-il passé dans le pays qu’il a embrassé, dans lequel il était assimilé ? Quelques jours tout au plus. Dans cette course à la reconnaissance, il est bon de rappeler avec précision les propos de l’homme Mandela. Lors du procès Rivonia, il a assuré sa propre défense. Voici un extrait de son plaidoyer du 20 avril 1964:

« Ma tournée a été un succès. Partout où je suis allée, j’ai trouvé de la sympathie pour notre cause et des promesses d’aide. Toute l’Afrique était unie contre la posture d’une Afrique du Sud Blanche… En Afrique, il m’a été promis le soutien d’hommes tels que Julius Nyerere, Président actuel du Tanganyika ; Mr Kawawa, alors Premier Ministre du Tanganyika ; l’Empereur Haile Sélassié d’Ethiopie ; le Général Abboud, Président du Soudan ; Habib Bourguiba, Président de la Tunisie ; Ben Bella, Président de l’Algérie ; Modibo Keita, Président du Mali ; Léopold Senghor, Président du Sénégal ; Sékou Touré, Président de la Guinée ; Président Tubman du Liberia ; et Milton Oboté, Premier Ministre d’Ouganda. »

Cela fait beaucoup de pays d’adoption et de secondes patries dans cette liste… et jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucun document dans lequel Mandela dit que l’Algérie est sa seconde patrie.

5. Faux : Mandela a déclaré « L’Algérie a fait de moi un homme. »
Vrai : Nuance, il a dit que l’armée algérienne a fait de lui un homme.

Dans tous les titres des sites algériens d’aujourd’hui, on retrouve cette phrase culte. Mandela a déclaré en 1990 « L’Algérie a fait de moi un homme. » Une phrase symptomatique de la pensée machiste méditerranéenne. En langage algérien, Mandela est devenu Radjla grâce à l’Algérie.

Rien n’est plus faux, sur la forme comme sur le fond. Mandela avait été chargé de l’organisation de la branche militaire de l’ANC dès juillet 1961. Il ne connaissait pas encore les indépendantistes algériens. Et sur la forme, cette phrase culte est une interprétation d’une déclaration faite il y a près de 24 ans. Un témoin très âgé le dit à un journaliste. La phrase colle à l’inconscient algérien. Et elle devient un buzz journalistique.

Sauf que cette déclaration est introuvable dans les documents de l’époque. La seule mention indirecte trouvée est la suivante: Mandela déclare à son arrivée à Alger le mercredi 16 mai 1990 que c’est l’armée algérienne (c’est-à-dire l’ALN) qui a fait de lui un homme (en anglais : Mandela « said on arrival on Wednesday that it was the Algerian army that had made him a man« ). Le lendemain, le président Chadli Bendjedid lui remet la plus haute distinction du pays, la médaille Wissam al-Athir. Et Mandela remercia l’Algérie et d’autres pays arabes pour leur soutien à « la lutte du peuple sud-africain contre l’apartheid« .

Rendons à Mandela ce qui revient à Mandela, et à la révolution algérienne ce qui lui revient!

Quel-a été l’apport de la révolution algérienne à la lutte anti-apartheid ? Quelle a été l’aide fournie par Alger ?

Dans ses mémoires, Nelson Mandela a écrit que la révolution algérienne était une inspiration particulière car elle était le « modèle le plus proche du nôtre, parce que (les combattants algériens) affrontaient une importante communauté de colons blancs qui régnait sur la majorité indigène« . Lors de son voyage au Maroc, il rend visite à une unité ALN sur la frontière. Il dit « A un moment, j’ai pris une paire de jumelles et j’ai vu des soldats français de l’autre côté de la frontière. J’avoue que j’ai pensé voir des uniformes des forces de défense sud-africaines« . Dans les deux contextes, il s’agit d’une guerre asymétrique entre des forces d’oppression nombreuses et bien équipées face à des forces de guérilla en position d’infériorité qualitative et quantitative.

Sur le plan de l’action diplomatique, Il mentionne les propos du Dr Chawki Mostefai du GPRA qui lui « a conseillé de ne pas négliger le côté politique de la guerre tout en organisant les forces militaires. L’opinion internationale valant parfois plus qu’une escadrille d’avions de combat à réaction« .

L’Algérie indépendante apportera un soutien indéfectible à l’ANC. Cela se traduira par l’entrainement militaire en secret de nombreux militants de l’ANC, par l’ouverture d’un bureau d’informations à Alger, par la fourniture de passeports pour les militants anti-apartheid… A cette époque là, comme l’avait si bien dit Amilcar Cabral : « Les musulmans vont à La Mecque, les révolutionnaires à Alger. » 

Mais pour revenir à Mandela. Au contact des indépendantistes algériens en 1962, il a 44 ans lorsqu’il discute avec des responsables FLN et ALN. C’est un militant qui a plus de 20 ans d’expérience. Et pourtant il va avoir une révélation unique, une expérience inoubliable. Ses interlocuteurs sont pour certains très jeunes. Il est surpris car ils ont une culture de la résilience politique, une stratégie de la détermination de l’action que lui n’avait pas encore. Comme il l’exprime lui même dans un courrier adressé le 8 juillet 1985 à son amie Hilda Bernstein de sa cellule de la prison de Pollsmoor :

« L’esprit revient vers (cette année) 62 quand j’écoutais les expériences des collègues de Ben Bella, cela était très instructif. Dans certaines de ces discussions, j’étais face à des jeunes, certains n’avaient que la vingtaine, mais ils parlaient comme des vétérans et avec autorité sur des questions vitales sur lesquelles, et pour le moins qu’on puisse dire, je n’étais qu’un simple amateur. »

Avant le recours à la lutte armée, Mandela était une sorte de Gandhi d’une lutte pacifiste anti-apartheid. Mais après sa rencontre avec les révolutionnaires algériens, il a muri en devenant une sorte de Larbi Ben M’hidi d’Afrique du Sud.

Baki @7our Mansour

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18 commentaires pour Mandela et l’Algérie : cinq mensonges et une révélation.

  1. Ping : Nelson Mandela à Alger, mai 1990, ou l’Algérie-dans-le-Monde – Textures du temps- حبكات الزمن

  2. Attouche dit :

    Vive mandela catégorie d’hommes commes on en fait plus

  3. samir sassi dit :

    la aine et la jalousie tue l homme c un fait histoir ou et le mal quant madela le dit sa te fait chie

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  7. baden dit :

    Bonjour,
    Exact que Independence officielle est le 03 juilliet mais les responsables algériens ont reporté
    au 05 juilliet car elle correspond au premier jour de la colonisation(capitulation d’Alger)
    Résumé chronologique (1830)[modifier | modifier le code]

    Le résumé sourcé est le suivant14:
    25 mai : départ de Toulon
    27-28 mai : coup de vent qui disperse la flotte
    3 juin : relâche à Palma
    10 juin : départ de Palma
    13 juin : arrivée à Sidi Ferruch
    14 juin : débarquement de Sidi-Ferruch
    19 juin : bataille de Staoueli (première attaque)
    24 juin : bataille de Sidi Khalef
    26 juin : coup de vent (situation critique de la marine)
    3 juillet : attaque des batteries de mer d’Alger
    4 juillet : prise du Fort de l’Empereur
    5 juillet : capitulation d’Alger

    sources historiques;
    Merci pour vos infos

  8. lourdjane dit :

    Ce papier est un réquisitoire contre l’Algérie. L’auteur peut ne pas aimer ce pays. C’est son droit. Mais jusqu’à perdre tout sens de la dignité, c’est ahurissant. Le coté procédurier se soucie peu de la vérité et se nourrit de sentiments de haine violente que les lecteurs attentifs ont du mal à comprendre. Mandela était un ami de l’Algérie. Oui, il a vécu au sein des unités combattantes de l’Armée de libération Nationale au péril de sa vie. Durant toute sa captivité, l’Algérie et les Algériens l’ont soutenu à fond au nom de principes chers à ce pays. Pour les principes nous sommes chauvins. Mais pas hypocrites comme les ennemis d’hier qui pleurent à chaudes larmes sur la dépouilles de Madiba. . Pour le soutien à L’ANC, je m’incline devant la grandeur des dirigeants Algériens. En particulier le président Boumediene et son ministre des AE Abdelaziz BOUTEFLIKA qui , en 1974 ont bravé plus d’une puissance occidentale pour exclure l’Afrique du sud des Nations Unies en raison de la nature raciste de son régime.
    Et pour le chauvinisme revendiqué, RDV au Brésil.

    • 7our dit :

      Une vérité vaut mieux que mille mensonges.

      Cet article est un rappel de la vérité historique. Mais peut être que vous étiez trop aveuglé par votre dogmatisme pour le voir. Vous n’avez même pas lu l’article en entier en entier (ni d’ailleurs l’article qui précède Mandela l’Algérien et celui qui le suit:
      Quand le FLN-ALN était une école du militantisme armé africain) et sans me connaitre vous me critiquez de façon péremptoire.

      Savez vous qui était Larbi Ben M’hidi ? Le dirigeant du FLN-ALN qui est mentionné dans la conclusion
      « Avant le recours à la lutte armée, Mandela était une sorte de Gandhi d’une lutte pacifiste anti-apartheid. Mais après sa rencontre avec les révolutionnaires algériens, il a muri en devenant une sorte de Larbi Ben M’hidi d’Afrique du Sud. » Alors d’après vous, c’est quelqu’un qui haït l’Algérie qui a écrit ces lignes. Pour vous Ben M’hidi était un traître alors!

      De toute évidence, vous ne vous souvenez pas de ce qui ne vous arrange pas. Votre devoir d’amnésie vous impose des oeillères psychiques. Je doute d’ailleurs que les personnes comme vous aient un quelconque besoin de vérité dans leur vision du monde. Votre chauvinisme pathologique me fait dire que vous n’acceptez que les mensonges nombrilistes et les articles démagogiques.

      L’article ci-dessus vous agace car il mentionne des arguments. Il y a des preuves. Les liens y sont indiqués et toute personne voulant s’informer plus en détail peut consulter les sources originales.

      Mais vous n’en avez cure. Vous voulez à tout prix garder dans le psyché algérien cette phrase symptomatique inventée « L’Algérie a fait de Mandela un homme. » La TV algérienne a l’enregistrement, alors qu’elle nous montre le moment où Mandela aurait dit cette phrase!

      Monsieur, vous n’avez pas le monopole de l’amour du pays. Je dirai même que des gens comme vous sont un danger pour l’Algérie. Non pas parce qu’ils sont crédules et vivent comme Alice au pays des merveilles. Vous êtes dangereux parce qu’à toute critique constructive, à toute exigence de vérité et de justice, à toute revendication sociale et politique, à tout ce qui vous agace vous répondez par des accusations de traîtrise. Soit on est avec vous et on applaudit soit on est des traîtres. Alors allez-y, élisez le votre Bouteflika avec un score à la soviétique de 99%. Assumez votre totalitarisme!

      Vous avez commencé par dire que l’article est un réquisitoire. Alors je vous rappelle ce qu’est un réquisitoire, c’est un « discours prononcé par le ministère public pour demander l’application de la loi« , bref un acte d’accusation. Comme c’est bizarre. Vous m’accordez beaucoup d’honneurs. Vous me voyez en procureur et vous vous êtes placé d’office dans le box des accusés. C’est presque un aveu de culpabilité que vous nous faites là.

      Mon texte composé à la va vite en quatre heures est une plaidoirie argumentée en faveur de la vérité historique. Et votre commentaire insipide est lui dénué de toute preuve rationnelle, de tout argument de discussion. Juste un jugement à l’emporte-pièces. Permettez moi de vous dire que c’est vous qui n’avez aucune dignité pour oser la ramener sans prendre la peine de lire le blog et sans apporter un quelconque élément rationnel.

      Les gens comme vous n’apprendront jamais. Ni de Mandela ni de quelqu’un d’autre. Ils croient détenir le monopole de la vérité. C’est les autres qui doivent venir s’abreuver à leur source asséchée. Vous n’irez jamais demander une commission Vérité et Réconciliation pour l’Algérie. Car ce Mandela là vous n’en voulez pas!

      Et pour ce qui est du Brésil, j’espère que l’équipe des verts va bien se préparer et qu’elle nous procurera de belles surprises. 123 Viva l’Algérie sans vos mensonges.

      NB: Un conseil, ne commentez plus sans arguments. Les déchets c’est fait pour être jeté dans la poubelle.

  9. Ano Nyme dit :

    Petite précision d’importance sur le lien entre Neslon Mandela et l’Algérie. En 1974, en opposition au régime de l’Aparheid, c’est Bouteflika, alors ministre des affaires étrangères de l’Algérie, qui propose et obtient l’exclusion de l’Afrique du Sud de l’ONU.

    • 7our dit :

      Cet événement historique est relaté dans l’article Mandela l’Algérien qui précède celui-ci. A l’époque, trois pays membres permanents du Conseil de Sécurité s’étaient opposés à cette exclusion. Il s’agit des USA, de la France et de la Grande-Bretagne.

  10. Ping : Quand le FLN-ALN était une école du militantisme armé africain. | Un regard averti sur l'Algérie et le Monde.

  11. Karim10 dit :

    Nelson Mandela a rencontré Benbela en 1962 avant son retour en Afrique du sud fin sep de la meme année.
    C’est lui qui l’affirme à la cour devant le juge dans son procés (10 à 15 jours) aprés son arrestation.
    Il a mené sa propre défense.Son procés a pris fin le 07 novembre 1962.(Documents en anglais à l’appui).
    Mes amitiés.

    • 7our dit :

      Impossible car il était déjà en prison depuis le 5 août 1962. Comme affirmé dans l’article et comme les documents sud africains (voir liens) le prouvent.

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